Formation à l’orchestration pour ensembles à vent : Anthony Girard fait le bilan
Après une année d’apprentissage riche et passionnante pour nos dix stagiaires, la résidence-formation d’Anthony Girard consacrée à l’orchestration pour orchestres à vent s’est conclue il y a quelques semaines. Pour conclure en beauté cette expérience, nous avons demandé à Anthony de nous partager ses impressions et son bilan !
(Ndlr. des témoignages de quelques stagiaires ont également été collectés et sont accessibles ici)
Coups de Vents : arrivé à la conclusion de cette année de formation à l’orchestration pour ensemble à vents, quel bilan tirez vous de cette expérience ?
Anthony Girard : D’abord un beau bilan sur le plan humain : j’ai accompagné des personnes aux parcours très différents, fort d’expériences musicales personnelles très diverses, favorisant des échanges d’une grande richesse. Les qualités humaines et artistiques de chacun m’ont permis de construire un programme d’enseignement collectif et individuel sur un rythme soutenu, dans une atmosphère chaleureuse et conviviale. Le nombre de dix stagiaires s’est avéré largement suffisant pour le suivi personnalisé, notamment en fin de formation.
La motivation des stagiaires s’est révélée exemplaire, de même leur assiduité. Elles ont permis de réaliser en fin d’année des travaux de qualité.
Coups de Vents : quel regard portez-vous sur l’organisation de la formation ?
Anthony Girard : La planification sur toute l’année scolaire, avec une alternance de séances sur place et d’autres à distance s’est avérée très appropriée : les séances en direct permettent un travail plus approfondi, les échanges à distance un suivi régulier, en limitant les déplacements pour ceux qui habitent loin.
La possibilité que les travaux soient joués par des orchestres de la région est un atout essentiel. Le contact avec les chefs, les musiciens est très instructif. Ces restitutions de travaux sont apparues comme une sorte d’aboutissement. Cependant, les stagiaires ont bien compris qu’il s’agissait d’une étape. Le travail d’orchestration demande plusieurs années de pratique. Pour certains, cette formation venait compléter une étude de l’orchestration symphonique suivie dans un autre cadre, pour d’autres, une forme d’initiation susceptible de susciter des vocations.
Coups de Vents : le mot de la fin ?
Anthony Girard : Cette formation doit beaucoup de sa réussite à l’Association Coups de vents et à son directeur Philippe Langlet qui a pris en main toute l’organisation. Celle-ci s’inscrivait dans un calendrier optimal : consécutive au CIO 1, dont les travaux de certains lauréats ont pu servir comme base de travail pour découvrir les principales techniques d’orchestration pour harmonies. Elle précédait en même temps la deuxième édition du Concours International d’Orchestration, permettant ainsi aux éventuels candidats d’acquérir des notions fondamentales pour aborder plus aisément les épreuves à venir.
Encore merci !